Le quotidien d’un secrétaire général ou d’un camarade engagé dans une représentation syndicale, c’est la défense de l’intérêt général. Cet engagement représente beaucoup de travail, des réunions longues et fastidieuses avec parfois de durs combats à mener.
Ces quelques mots ne sont pas destinés à faire pleurer dans les chaumières. Mais quand le représentant des personnels retourne dans son centre ou son service, après avoir bataillé pour l’intérêt général et collectif, il est souvent pris à partie par un collègue qui ne voit que par son problème particulier.
Ces situations sont très difficiles à vivre pour des femmes et des hommes qui s’engagent pour les autres, sans bénéficier d’un quelconque avantage. Ils continuent leur travail et consacrent de nombreuses heures à la défense des acquis, à l’amélioration des conditions de travail et de la rémunération des personnels. Les heures de détachement syndical ne représentent jamais assez et c’est sur le temps personnel que la lutte se poursuit bien souvent au détriment de la vie privée.
Et, si la défense des collègues, la prise en compte de toutes les situations personnelles fait aussi et surtout partie du rôle du représentant syndical, il ne peut résoudre seul tous les problèmes du service.
Une somme de besoins particuliers souvent différents les uns des autres ne constitue pas un intérêt général.
Alors pour que nous puissions ensemble défendre l’intérêt général, défendre notre statut et notre service public, il faut s’engager, ne pas se résigner et surtout il faut voter aux prochaines élections professionnelles.