STOP AUX GACHIS DE L’ARGENT PUBLIC !

Nos élus demandent aux agents des SDIS de faire des efforts, de patienter pour prétendre à une promotion ou à l’amélioration de leurs conditions de travail et à côté de cela 650000€ dorment en caserne avec pour seule réponse, on va déplacer le problème dans un centre où ça fera moins de bruit. Voilà une drôle de conception de la gestion des deniers publics…

Vous trouverez ci dessous un article de Ouest France qui illustre et n’est qu’un exemple du gaspillage de notre argent public mais il en existe bien d’autres…

Hennebont. Ce camion de pompiers « en sommeil » qui a coûté un bras

Le bras élévateur articulé avait été présenté lors d’une démonstration en avril 2016. Depuis, quelques pompiers ont pu être formés à sa manipulation mais l’engin n’est pas encore opérationnel.
Le bras élévateur articulé avait été présenté lors d’une démonstration en avril 2016. Depuis, quelques pompiers ont pu être formés à sa manipulation mais l’engin n’est pas encore opérationnel. | Ouest-France

En février 2016, le Service départemental d’incendie et de secours faisait l’acquisition d’un bras élévateur articulé pour 650 000 €. Depuis, ce camion est en sommeil au centre de secours d’Hennebont.

C’était le 22 avril 2016. Ce jour-là, au centre de secours d’Hennebont, le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis 56) fait la démonstration de son nouvel équipement, un bras élévateur articulé (BEA), d’une valeur de 650 000 €, fabriqué par la société Comilev.

Lire aussi notre article d’avril 2016 : Un bras élévateur articulé au centre de secours d’Hennebont

Mais depuis 2016, plus rien. Le camion est resté en sommeil à l’arrière du centre de secours d’Hennebont comme l’a rappelé dans une note publiée sur Facebook le 28 février le syndicat Force Ouvrière services d’incendie et de secours. Les formations s’échelonnent de mars à mai 2016. « Durant cette période, note FO, le BEA rencontre un certain nombre de problèmes mécaniques et électroniques. »

Et en septembre, le constructeur Comilev, basé dans les Landes, est liquidé par le tribunal de commerce de Paris. Plus de réparations, le BEA morbihannais est mis à l’arrêt.

« Des défauts subsistent »

Alors où en est aujourd’hui cet engin ? « Certains défauts subsistent, maintient FO. Mais sa technicité demande des heures de manipulation. » « Il peut y avoir des réglages, mais il n’y a aucun problème sur la structure du camion, assure Gilles Dufeigneux, directeur du Sdis 56. Aujourd’hui, des techniciens sont passés effectuer les tests sur le BEA, ainsi qu’un huissier. C’est une question de semaines. Il va être utilisé et les équipes vont être formées. »

Mais ces 650 000 € garés bien sagement ont eu le don d’agacer dans les rangs des soldats du feu, à l’heure où ceux-ci réclament plus de moyens humains.

« Nous pouvons le mettre ailleurs »

« Je suis allé voir les sapeurs-pompiers du centre de secours en février. Il y a un problème de confiance avec l’équipement, reconnaît Gilles Dufeigneux. Nous pouvons le mettre ailleurs… »

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/hennebont-56700/hennebont-ce-camion-de-pompiers-en-sommeil-qui-coute-un-bras-5612641

 

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